La presse en parle …
Jean-Pierre Tarlet termine son mandat sans regret
Quotidien Ouest-France.fr du 18/09/2019 Contact : JoèleAveline, joaveline2@gmail.com
Lorsqu’on est venu le solliciter pour être sur une liste en vue des élections municipales de 2014, Jean-Pierre Tarlet n’avait pas imaginé où cela l’entraînerait. Il ne s’était jamais vraiment investi dans le village lorsqu’il était encore en activité. Désormais retraité, il a saisi l’opportunité de devenir conseiller municipal en acceptant de se présenter.
Une fois élu, il s’est laissé convaincre de prendre un poste d’adjoint et lorsque quelques mois plus tard le maire a démissionné, c’est lui qui a pris sa place.
« Une expérience très riche »
« Cette expérience a été très riche, explique-t-il. Je connaissais le fonctionnement d’un budget et la gestion du personnel de par ma profession, mais j’ai appris des tas de choses, notamment sur le plan de l’urbanisme et j’ai fait de belles rencontres. J’ai été parfaitement secondé par une bonne équipe, une secrétaire performante, bilingue de surcroît, qui a vraiment été une aide précieuse et un agent technique très coopératif. »
Jean-Pierre Tarlet fera un bilan de mandat à la fin novembre. « Les réunions publiques me semblent indispensables, j’aime le contact direct. »
En ce qui concerne les événements qui l’ont marqué, « je peux dire dès maintenant que je suis particulièrement content de la réussite de la Fête médiévale organisée en 2016 et de la cérémonie d’inauguration du monument en hommage aux aviateurs polonais, en juin dernier. Deux événements surdimensionnés pour notre village ! »
La réalisation du PLU (Plan local d’urbanisme) a été également une grande satisfaction pour lui.
Pourquoi, alors, arrêter ? « Je me suis investi à fond pendant toutes ces années, parce que c’est mon caractère et que j’ai beaucoup aimé mener des projets qui me semblaient importants pour le village. J’ai conscience que j’ai parfois fatigué l’équipe municipale. Dans des petites communes comme la nôtre, il faut donner beaucoup de son temps et être convaincu de la notion de service public. »
Jean-Pierre Tarlet estime qu’il a atteint l’âge de se reposer « et de préserver ma famille et ma santé. Car il ne faut pas se mentir, être maire cela représente beaucoup de travail si on ne veut pas se contenter d’assurer la gestion du quotidien. »
Dans l’immédiat, il considère qu’il est encore un peu tôt pour parler de sa succession à la tête de la mairie. « Pour l’instant, je m’attache à continuer d’œuvrer pour la commune jusqu’au mois de mars. J’espère que début 2020 des candidats se feront connaître. En tout cas, pour ma part je ne reviendrai pas sur ma décision d’arrêter. »
À Plumetot, on se souvient des aviateurs polonais
Quotidien Ouest-France.fr du 10/06/2019
La place de la mairie de Plumetot, près de Caen, est pavoisée aux couleurs de la Pologne et de la France. Tout est prêt ce dimanche pour rendre hommage aux aviateurs polonais qui œuvrèrent aux côtés des Britanniques lors de la Seconde Guerre mondiale.
La messe de Pentecôte, donnée à l’église toute proche en mémoire des aviateurs polonais morts au combat, s’achève. Les autorités des deux pays se mettent en place face au Mémorial, qui va être dévoilé. Alexander Smaga, l’architecte qui l’a conçu, est présent aussi.
La commune de Plumetot n’a pas été choisie au hasard. C’est là que les Britanniques construisirent l’aérodrome B10 qui a permis aux aviateurs anglais et aux trois escadrilles polonaises (302, 308 et 317) de la 131 Xing de décoller pour ravitailler les troupes.
Un édifice souhaité par le Polish air force memorial committee de Londres, présidé par Richard Kornicki, fils de Franciszek Kornicki. Ce dernier, décédé en 2017, à l’âge de 100 ans, était commandant de l’escadrille polonaise 317 qui a participé à la bataille de Caen en décollant de l’aérodrome B10 de Plumetot.
200 aviateurs morts
Le 1er septembre 1939, l’Allemagne envahit la Pologne. « Le gouvernement polonais ne s’est jamais rendu et a rejoint la Grande-Bretagne », rappelle Bertrand Bouyx, député du Calvados. Et ce pour mettre sur pied une armée de plusieurs milliers d’hommes. « La bravoure et le talent des aviateurs polonais ne se sont jamais démentis. »
Le jour du Débarquement, des unités de la marine et de l’aviation polonaise s’engagent aussi dans l’opération « Overlord ». Elles débarquent le 4 août 1944, en Normandie.
« Ce mémorial est essentiel pour rappeler le rôle important joué par l’armée de l’Air polonaise lors du Débarquement, la Bataille de Normandie et la Libération de la France, ajoute Richard Kornicki. Beaucoup des pilotes polonais n’ont pu retourner dans leur pays, tombé sous le joug du communisme. Ils sont restés en Angleterre. »
Prison et torture pour ceux qui rentraient
Et pour la plupart de ceux qui sont rentrés en Pologne, « une cellule de prison et des tortures furent l’unique récompense pour le service rendu », complète Jan Baster, vice-président de l’Institut polonais de la mémoire nationale.
Le Spitfire BM597 restauré, piloté entre autres par Franciszek Kornicki en 1944, passe au-dessus de la cérémonie. Tous le regardent évoluer dans le ciel. De quoi se souvenir que plus de 200 aviateurs polonais « ont péri dans le ciel français : nombre d’entre eux dans les eaux de la Manche n’ont jamais été retrouvés. D’autres reposent en terre française sans avoir à ce jour été identifiés », ajoute l’ambassadeur de Pologne en France.
« Ces jeunes pilotes, par leur sacrifice, nous permettent aujourd’hui de vivre ensemble en paix. Nous ne les oublierons pas », rappelle Jean-Pierre Tarlé, le maire de Plumetot.
Mais la victoire fut amère pour les Polonais, entre autres, parce que « seuls les aviateurs furent invités au défilé de la victoire à Londres. Ils refusèrent d’y aller par solidarité avec les autres soldats des forces armées polonaises », précise le ministre des Anciens combattants polonais.
Arrivée du monument dédié aux aviateurs polonais
Quotidien Ouest-France.fr du 18/05/2019 Contact : JoèleAveline, joaveline2@gmail.com
Trois questions à…
Alexander Smaga, 42 ans, l’architecte qui a remporté le concours pour la réalisation du Mémorial érigé en hommage aux aviateurs polonais.
Pourquoi avoir participé à ce concours ?
Lorsque le Royal Air Force Muséum m’a informé de son organisation, je n’ai pas hésité une seconde. Le projet rencontrait mon histoire personnelle et l’intérêt que je porte aux démarches mémorielles qui concernent la lutte menée par l’armée de Pologne pour la Liberté, en dehors de son propre territoire occupé par les nazis.
Mon grand-père a participé à la Bataille de Monte Cassino (Italie) en mai 1944, ma grand-mère faisait partie de la Résistance, j’ai d’ailleurs réalisé un monument à Cracovie en hommage aux résistants polonais. Mon oncle était dans la Marine et a participé au déchargement de matériel sur le port artificiel d’Arromanches.
Je suis très honoré de pouvoir contribuer à faire connaître le rôle des aviateurs polonais dans la reconquête des territoires occupés. Je tiens à associer à cet hommage les aviateurs de toutes nationalités qui ont évolué aussi à partir de l’aérodrome B10 et, parmi eux, le Français Yves Ezzano.
Quelle a été votre inspiration pour concevoir l’œuvre ?
Le signe du V de la Victoire que l’on attribue à Winston Churchill m’est immédiatement venu à l’esprit d’autant qu’il pouvait aussi symboliser les ailes d’un avion. Je suis fasciné depuis mon enfance par la beauté des fuselages, les formes des objets en général m’ont toujours attiré, c’est sans doute ce qui m’a conduit à devenir architecte. Je pense que l’aérodrome B10 de Plumetot a été le lieu qui a marqué le retour des aviateurs polonais sur le continent et leur a permis de renouer avec l’espoir.
J’ai voulu évoquer l’idée d’un envol vers la Victoire et la Liberté, par une légèreté de la composition.
Quels sont les matériaux utilisés ?
Nous avons utilisé un acier résistant à l’acide et aux conditions météorologiques d’une région côtière. Trois maquettes de Spitfire reposent sur les fils qui relient les deux bras du V, ils sont de petite taille mais très solides. Mille heures de polissage ont été nécessaires pour donner un aspect lisse et brillant rappelant la carlingue des avions du D-Day. Le socle sera entouré de pierres de Caen pour évoquer le sol normand qui a accueilli l’ensemble des Alliés.
La Plumeto’thèque est à la disposition des habitants
Quotidien Ouest-France.fr du 16/05/2019 Contact : JoèleAveline, joaveline2@gmail.com
Romain, Jocelyne et Christel ont retroussé leurs manches pour donner vie à leur projet de bibliothèque de rue dans un esprit de partage. Elle est opérationnelle depuis mercredi
L’initiative
Habitante du cœur du bourg depuis quatorze ans, Christel Lemazier voit régulièrement des personnes se promener, seules. Dans un village où il n’y a ni école, ni commerce, les occasions de rencontre sont rares. Elle propose alors, à la mairie, d’installer sur la place aux Fayards un cabanon en bois, dans lequel il y aurait des livres et des jeux de société, des sièges et une table de pique-nique. Les craintes d’incivilités conduisent à un refus.
Romain, employé municipal, sait que Jocelyne Hackett, une conseillère municipale, a émis l’idée de rénover l’abri de bus situé sur la place, celui-ci n’étant plus utilisé après une modification du circuit des bus. Romain met en relation les deux femmes et tous trois vont mener ensemble leur projet, réalisé sans aucune aide financière. « Nous avons fait connaissance et nous sommes tombés d’accord pour transformer l’abri de bus en bibliothèque de rue. Nous avons laissé le panneau des Bus verts, si l’abri devait retrouver son usage initial, et également la plaque du fabricant », raconte Jocelyne.
Un patrimoine urbain
L’abri de bus présente en effet un intérêt patrimonial rappelant les débuts des mobiliers urbains. Il s’agit, comme en témoigne la plaque, d’une aubette, un modèle déposé par une société familiale créée en 1963 : la Société de constructions d’abris monobloc et d’éléments préfabriqués (Socomatec). Les deux hublots de chaque côté servaient à voir le bus arriver mais surtout permettaient, pour la livraison, d’y glisser un tube afin que la grue puisse attraper et soulever l’abri. « Nous nous sommes retrouvés, durant deux heures, plusieurs samedis pour décaper, repeindre l’abri et l’aménager », raconte Christel.
Des caisses à bouteilles en bois faisant office d’étagères, des cadres avec des citations ont été fixés au mur par Romain. Jocelyne a proposé le nom, La Plumeto’thèque, que Christel a peint sur le panneau disposé en façade. Deux pots de fleurs complètent la décoration. Le coffre à jouets, restauré par Jocelyne, servira à recueillir les livres pour enfants. « Nous avons invité les enfants de la commune à venir décorer ce coffre, quatorze d’entre eux sont venus avec leurs parents samedi dernier, nous leur avons offert un petit goûter, c’est un beau succès ! » se réjouit Jocelyne.
« Nous n’avons eu que des commentaires positifs, même les ados qui disent ne pas lire m’ont affirmé qu’ils viendraient jeter un coup d’œil », ajoute Christel. Les habitants peuvent désormais profiter de ce petit espace de convivialité.
Un mémorial pour honorer les aviateurs polonais
Quotidien Ouest-France.fr du 25/02/2019 Contact : JoèleAveline, joaveline2@gmail.com
Photo : Alexander Smaga, architecte retenu sur concours pour construire le mémorial à Plumetot, Anne-Marie Marie , maire adjointe et Jan Black Stangryciuk, vétéran de l’escadrille 300 lors de la signature récente du contrat avec la commune de Plumetot.
Le monument sera installé courant mai et inauguré le 9 juin. À cette occasion, un Spitfire authentique survolera le village et les plages du Débarquement
Le Polish air force memorial committee (PAFMC), basé à Londres, œuvre pour honorer la mémoire des forces aériennes polonaises qui se sont illustrées contre l’Allemagne nazie, sur leur territoire, en France et pendant la bataille d’Angleterre. Après le Débarquement, les escadrons de combat polonais 302, 308 et 317 ont opéré depuis le site d’atterrissage de Plumetot, connu sous le nom de B10 en août et septembre 1944.
Le PAFMC, dirigé par les armées de l’air britannique et polonaise, souhaite ériger un mémorial dans le village. Le projet a été signé avec la mairie de Plumetot et Alexander Smaga, architecte retenu à l’issue d’un concours. Le contrat a été récemment signé symboliquement dans le bunker de la bataille d’Angleterre à Uxbridge, (arrondissement londonien de Hillingdon). Il stipule que le monument financé par le comité deviendra la propriété de la commune chargée de l’entretenir. « C’est une reconnaissance très importante pour les familles de vétérans qui nous ont chaleureusement remerciés. Certaines étaient en larmes », raconte Anne-Marie Marie, maire adjointe. « Nous nous devons d’organiser une belle cérémonie pour l’inauguration de ce monument mais les moyens de notre village de 200 habitants ne sont pas extensibles, affirme Jean-Pierre Tarlet, maire. Nous avons fait appel aux différentes collectivités. Je dois également rencontrer l’association France-Pologne pour étudier quelle pourrait être leur contribution dans l’organisation. »
Le mémorial sera dévoilé dimanche 9 juin. La journée débutera par une messe célébrée par deux prêtres, français et polonais. Puis une cérémonie militaire associera trois détachements, polonais, français et britannique. « Le vétéran de l’escadrille 300, Jan black Stangryciuk, qui fêtera ses 97 ans en avril, devrait être parmi nous », espère le maire.
Le clou de la journée sera le survol du village et des plages par le Spitfire BM597 de l’escadrille 317 ayant servi pendant la Bataille de Caen et qui a été restauré. Cet avion a été piloté par Franciszek Kornicki, commandant d’escadrille, décédé en 2017, à l’âge de 100 ans et père de Richard Kornicki, président du Polish air force memorial committee.
Vendredi 1er mars, à 18 h 30, réunion publique pour préparer la manifestation du 9 juin et mobiliser des bénévoles, salle municipale.
La foire à tout est tombée à l’eau
Quotidien Ouest-France.fr du 08/10/2018 Contact : JoèleAveline, joaveline2@gmail.com
Dimanche, le vent et la pluie ont découragé les exposants de la foire à tout de s’installer. Les bénévoles de Plumetot Animation se sont retroussé les manches pour évacuer la boue qui avait envahi la place aux Fayards, afin de faire fonctionner malgré tout buvette et barbecue. Les habitants ont manifesté leur solidarité en venant déjeuner, à midi, sur la place.
Un monument pour les aviateurs polonais
Quotidien Ouest-France du 24/09/2018 Contact : JoèleAveline, joaveline2@gmail.com
Le jury a tranché pour le projet d’Alexander Smaga, architecte qui travaille à Vienne et à Cracovie, très impliqué dans la mémoire des combattants de la Deuxième Guerre mondiale
Pourquoi ? Comment ?
Assis : Darius Pita, Karolina Smaga, James Tenniswood, Richard Kornicki, debout : Franck Jouy, Jean-Pierre Tarlet
Pourquoi un monument à Plumetot ?
L’aérodrome B10 construit dans la commune et fonctionnel dès le 10 juin 1944 a servi de base pour trois escadrons d’avions de chasse polonais. Le Polish Air Force Memorial Commitee (PAFMC), basé à Londres, a souhaité rendre hommage aux aviateurs polonais qui décollèrent de cet aérodrome et contribuèrent à la Libération. Peu de personnes s’en souviennent car ils portaient l’uniforme anglais.
Comment est-on parvenu au choix de l’œuvre ?
Un concours international a été organisé. Un jury a sélectionné en juin trois projets parmi les huit candidatures reçues puis s’est réuni, mercredi, pour le choix définitif. Les habitants ont pu préalablement exprimer leur avis.
Qui était dans le jury ?
Richard Kornicki, président du PAFMC, était accompagné de Dariusz Pita, attaché de défense adjoint auprès de l’ambassade de Pologne à Paris; de James Tenniswood, chef d’escadron de la Royal Air Force; de Jean-Pierre Tarlet, maire de Plumetot; de Franck Jouy, président de la communauté de communes Cœur de Nacre; de Dominique Laprie-Sentenac, architecte au Service départemental de l’architecture et du patrimoine (Sdap). Karolina Smaga, consule de Pologne, a participé à la deuxième phase du jury.
Comment se présente le monument ?
Le projet d’Alexander Smaga est une structure métallique moderne qui représente le V de la victoire avec, entre les deux branches, un verre sur lequel sont représentés des Spitfires (chasseurs utilisés par la Royal Air Force pendant la Deuxième Guerre mondiale). Une version avec, à la place du verre, trois miniatures d’avions posés sur des câbles a retenu l’attention du jury mais interroge par sa fragilité. L’option retenue sera décidée ultérieurement. Il sera construit entre la mairie et l’église, et mis en valeur par un éclairage spécifique.
Comment sera-t-il financé ?
Le jury, comme l’a souligné le président Richard Kornicki, a pris un risque en choisissant un projet qui dépasse l’enveloppe allouée par le PAFMC. Les collectivités territoriales vont être sollicitées, Karolina Smaga a évoqué la possibilité d’une contribution de l’ambassade de Pologne.
Quand sera-t-il installé ?
L’objectif est une inauguration le dimanche 9 juin 2019 à l’occasion du 75e anniversaire du Débarquement. Une première réunion d’organisation de cette journée s’est tenue à l’issue du jury avec l’ensemble des partenaires, députés, représentants des Conseils Régional et Départemental.
L’église Saint-Samson a retrouvé son tableau
Quotidien Ouest-France du 19/09/2018 Contact : JoèleAveline, joaveline2@gmail.com
Un tableau du début du XIXe siècle de Jacques Noury, a été entièrement restauré par les soins d’une professionnelle. Elle a travaillé sur la toile, le support et le cadre pendant deux mois.
Patrimoine
Jeudi après-midi, Michel Boulard, président de l’Association pour la valorisation et la sauvegarde du patrimoine de Plumetot, avait invité tous les membres de l’association et le maire, Jean-Pierre Tarlet, à assister à la remise en place, dans l’église, d’un tableau de Jacques Noury, daté de 1803 et intitulé Annonciation.
« Nous avons pu faire restaurer ce tableau grâce à des dons et aux différentes animations que nous avons organisées. Nous avons fait appel à Pauline Ruiz, titulaire d’un diplôme reconnu par l’État », a-t-il rappelé. La jeune femme a obtenu un master de conservation-restauration des biens culturels (CRBC) option peinture à la Sorbonne (Paris 1) en 2010, avant d’installer son atelier, à Thaon. Après avoir accompagné l’accrochage avec beaucoup d’attention, elle a expliqué à l’assistance tout le processus de restauration, photos à l’appui.
La première étape l’a conduite à établir un diagnostic de la face et du revers. « Ce tableau n’avait jamais été restauré, ce qui a facilité mon travail. La toile présentait des fragilités et des plis de tension. Le vernis était oxydé par endroits. Le châssis était en mauvais état », a-t-elle détaillé. Elle a ensuite effectué le décadrage et installé la toile en extension sur un bâti. Après avoir procédé à la protection du dos et à la réfection du châssis, Pauline Ruiz a décrassé la couche picturale, accompli différentes opérations pour pallier les lacunes de la toile avant d’effectuer un refixage, puis les retouches au-dessus du vernis. « Le principe, c’est que tout ce que je fais doit être réversible. »
Pour le cadre, elle a fait appel à un autre intervenant. « Nous avons chacun notre spécialité », justifie-t-elle. L’ensemble du travail s’est échelonné sur deux mois. Les propos de l’artisane traduisent sa passion et son attachement aux œuvres qui s’embellissent sous ses mains d’experte : « J’interviens sur plusieurs peintures en même temps, chaque tableau doit d’abord s’habituer à mon atelier, je ne vais pas le brusquer, il faut le laisser se relaxer. »
74e D-Day. Près de Caen, un Mémorial pour aviateurs polonais
Quotidien Ouest-France du 06/06/2018 Contact : JoèleAveline, joaveline2@gmail.com
À Plumetot, près de Caen, un concours a été lancé pour trouver l’artiste qui réalisera le monument en hommage aux aviateurs polonais de la Seconde Guerre mondiale. Le jury s’est réuni lundi 4 juin 2018 pour délibérer.
Le Polish air force memorial committee (PAFMC) de Londres a souhaité doter la commune de Plumetot d’un monument sculpté, en mémoire des opérations de l’armée de l’air polonaise durant la Seconde Guerre mondiale, en partie effectuées au départ de l’aérodrome B10 construit dans la commune, en 1944.
Un concours international a été lancé pour la réalisation de ce monument qui sera érigé dans le centre du village, entre l’église et la mairie et inauguré lors du 75e anniversaire du Débarquement, l’année prochaine. Le cahier des charges stipule que le monument doit être en pierre de Caen, en harmonie avec le patrimoine du village, avoir une emprise de 4 m2 au sol et une hauteur inférieure à 2,5 m.
Huit projets en lice
Lundi matin, le jury s’est réuni pour examiner les huit projets en lice. Il était présidé par Richard Kornicki, président du PAFMC, accompagné de Dariusz Pita, attaché de défense adjoint de l’ambassade de Pologne à Paris, James Tenniswwood, chef d’escadron de la Royal Airforce, Jean-Pierre Tarlet, maire de Plumetot, Franck Jouy, président de la communauté de communes Cœur de Nacre et Dominique Laprie-Sentenac, architecte au service départemental de l’architecture et du patrimoine (Sdap).
Les habitants de la commune avaient pu s’exprimer auparavant. Si les critères esthétiques ont été discutés, notamment l’insertion dans l’environnement, l’importance du message à transmettre a été au cœur du débat. « Il s’agit de rétablir dans les mémoires le rôle des aviateurs polonais qui sont un peu les oubliés de la Deuxième Guerre mondiale » , souligne Jean-Pierre Tarlet.
La compréhension des symboles inclus dans les différentes propositions n’est pas la même suivant la culture et l’âge de chacun. « Ce qui est parlant pour nous ne l’est pas forcément pour ceux qui passeront devant le Mémorial », indique Richard Kornicki. Les membres du jury se sont également interrogés sur la pertinence d’un style très classique ou plutôt moderne. « Il faut que le monument parle aux jeunes », affirme Franck Jouy.
Trois projets ont finalement été retenus pour cette première étape, tous présentés par des artistes d’origine polonaise : Bozenah Happach, une sculptrice québécoise, dont le projet est le seul dans lequel des personnages sont représentés, Anthony Heywood, Anglais, avec un ouvrage sobre et discret, un bloc de pierre divisé émergeant en partie du sol inscrit dans un cercle du même diamètre que la taille des hélices d’un Spit fire et Alexander Smaga, architecte vivant en Autriche. Ce dernier a présenté une sculpture moderne dont la fragilité pose question et dont le coût dépasse largement l’enveloppe évoquée par le comité. « Nous pourrons, le cas échéant, faire des démarches pour compléter l’enveloppe par un apport français » , précise le maire.
Les trois candidats retenus devront réaliser une maquette en prenant en compte les remarques du jury. La décision finale sera prise en septembre.
Une conférence pour tout savoir sur l’aérodrome
Quotidien Ouest-France du 11/04/2018 Contact : JoèleAveline, joaveline2@gmail.com
L’association pour la Sauvegarde de l’église et du patrimoine invite deux historiens pour évoquer l’aérodrome B10 implanté dans la commune pendant la Seconde Guerre mondiale.
Cet équipement faisait partie des 50 ALG (Advanced landing grounds) britanniques (B) et américains (A) qui ont joué un rôle important dans la Bataille de Normandie. « On devrait plutôt parler de champ d’aviation, les installations étaient sommaires, deux pistes et une manche à air », précise François Robinard (voir photo), auteur du livre 50 aérodromes pour une victoire.
Ancien documentaliste à la Ville de Caen, il est passionné d’aviation depuis son plus jeune âge et possède un brevet de pilote, il parlera surtout des avions.
Philippe Bauduin s’attachera à la construction de l’équipement, notamment la spécificité des pistes de Plumetot, les seules à être revêtues d’un Hessian Mat préfabriqué, une sorte de toile de jute goudronnée. Des objets de collectionneurs et des photos illustreront les propos des conférenciers qui signeront leurs ouvrages à la fin de leurs interventions.
Les fonds serviront à financer la restauration du retable de l’église.
Samedi 14 avril, conférence à 16 h, à la salle polyvalente. Tarif : 5 €.
La bourse aux vêtements a démarré doucement
Quotidien Ouest-France du 09/04/2018 Contact : JoèleAveline, joaveline2@gmail.com
Dimanche matin, les exposants étaient prêts dans la salle polyvalente pour la bourse aux vêtements proposée par Plumetot animation, mais les clients ont tardé à se montrer.
L’église Saint-Samson est toujours en travaux
Quotidien Ouest-France du 29/03/2018 Contact : JoèleAveline, joaveline2@gmail.com
Les subventions ont permis de faire face aux travaux complémentaires qui sont apparus nécessaires à l’église Saint-Samson. Pour installer une sous-toiture, la couverture doit être refaite entièrement, le tri et l’utilisation des tuiles en bon état auraient engendré un surcoût. Les travaux de réfection sont bien avancés, les ouvriers posent actuellement les liteaux (sur lesquels seront posés les matériaux de couverture).
Plumetot animation : la rando du 1er mai n’aura pas lieu
Quotidien Ouest-France du 19/02/2018 Contact : JoèleAveline, joaveline2@gmail.com
Vendredi soir, une trentaine de personnes étaient réunies, dans la salle communale, pour l’assemblée générale de Plumetot animation.
Le bilan des activités est globalement positif en termes de fréquentation. Bourse aux vêtements, fête des Bouts (c’est le nom donné aux rues du village), soirée beaujolais nouveau, vide-greniers, Noël des enfants, ont rempli leurs objectifs. Seul bémol, la randonnée du 1er mai attire de moins en moins de monde, il est décidé de ne pas l’organiser en 2018.
Le budget de l’exercice dégage un solde positif de 360 €. « Le nouvel emplacement de la brocante sur la place aux Fayards donne plus de visibilité à la buvette qui a bien fonctionné. La soirée beaujolais également. La mairie met à disposition la salle gratuitement comme pour la bourse aux vêtements », explique la trésorière.
Le bureau est renouvelé à l’identique : présidente : Anne-Marie Marie ; vice-président : Philippe Laborie ; secrétaire : Sylvie Demonchy ; trésorière : Carole Laborie.
Contact :facebook.com/PlumetotAnimation
L’église Saint-Samson nécessite de longs travaux
Quotidien Ouest-France du 10/02/2018 Contact : JoèleAveline, joaveline2@gmail.com
Lundi, le conseil municipal s’est réuni pour discuter des dossiers en cours. Le maire a évoqué les différents aménagements qui auront lieu dans les prochains mois : l’église et la voirie.
En début de semaine, le maire Jean-Pierre Tarlet a réuni le conseil municipal pour présenter les dossiers importants en cours.
Il a fait état des recommandations du rapport de la chambre régionale des comptes après un contrôle de la communauté de communes Cœur de Nacre, concernant notamment le mode de gestion du centre aquatique.
Travaux de l’église Saint-Samson
Les travaux de l’église Saint-Samson ont montré la nécessité de construire une sous-toiture, ce qui nécessite de démonter les tuiles existantes. Le surcoût de 32 000 € HT fait l’objet de demandes de subventions à la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), au conseil départemental et à la communauté de communes. « Même si c’est en bonne voie, on ne commencera pas les travaux avant d’avoir les notifications de subventions, l’église devra rester fermée plus longtemps », a précisé le maire.
Réfection de l’électricité
Une autre demande de subvention pour la réfection de l’électricité sera présentée à la communauté de communes. La commission qui prépare le Plan local d’urbanisme (PLU) s’est heurtée à des désaccords sur deux points.
L’autorisation d’utiliser de la tôle de couleur rouge ou ardoise pour les dépendances situées dans une zone d’extension urbaine (UB) comportant du patrimoine ancien est finalement adoptée par les conseillers dans le projet de règlement.
Travaux de voirie
Quand aux chemins de randonnée à créer en bordure de pâturages ou de friches, ils ne devraient pas gêner l’activité agricole.
Le prolongement du chemin Poupinel pour rétablir un chemin qui existait déjà est plus contesté mais le conseil décide de l’intégrer aux prévisions.
Situation financière
La situation financière de la commune a été évoquée globalement, en l’absence de la maire adjointe aux finances. En investissement, le décalage entre les dépenses et l’arrivée des subventions va nécessiter la demande d’une ligne de crédit pour pallier les difficultés de trésorerie mais la clôture du budget 2017 ne posera pas de problème.
En fonctionnement, le déficit devient structurel et grève la capacité d’autofinancement. Le levier des taux de taxation ne suffirait pas à renverser la situation : « Nous nous sommes engagés à ne pas les augmenter quand nous avons été élus », rappelle un conseiller.
L’ensemble du conseil vote contre l’augmentation. Le maire souhaite passer le témoin aux prochaines élections en informant clairement les candidats de l’état financier de la commune, qui ne pourra se résoudre que par une éventuelle fusion.
Pour l’instant, les enjeux liés avec la perspective d’un rattachement à Caen-la-Mer restent incertains, il est trop tôt pour faire un bilan.
Veolia, nouveau prestataire du syndicat d’eau
Le Syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable (SIAEP) a changé de prestataire pour l’exploitation de son service public.
500 000 mètres cubes d’eau, c’est ce que distribue chaque année le SIAEP (Syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable) de Douvres-la-Délivrande à ses 5 300 abonnés, par l’intermédiaire d’un réseau de plus de 86 kilomètres de canalisations. Regroupant les communes de Cresserons, Douvres-la-Délivrande, Luc-sur-Mer et Plumetot, le syndicat a vu sa délégation de service publique, jusque-là confiée à Eaux de Normandie, arriver à échéance le 1er janvier.
Depuis plusieurs mois, il s’est donc mis à la recherche d’un nouveau prestataire. Trois soumissionnaires sont passés devant la commission d’appel d’offres. « L’eau est un bien public, un bien précieux au niveau de sa qualité et de la quantité. Il est impératif d’offrir aux abonnés un service de proximité et de qualité », a indiqué Jean-Michel Godet, le président du SIAEP, mardi soir, alors qu’il présentait aux élus des communes concernées le partenaire finalement sélectionné : Veolia.
Un nouveau contrat plus contraignant
En plus d’une gouvernance modernisée et transparente, le nouveau prestataire s’est engagé sur une gestion optimisée pour l’entretien et la maîtrise du rendement du réseau. Le remplacement de 3 000 compteurs, la mise en place de deux sectorisations supplémentaires et la création d’un modèle hydraulique sur les quatre communes y contribueront.
Autre élément important qui faisait défaut auparavant : le déploiement d’une gestion relation consommateur qui permettra aux abonnés d’effectuer leurs démarches 24 heures/24 et 7 jours/7 et de bénéficier d’applications dédiées et personnalisables.
« Nos équipes ont pris en compte le réseau pour en faire l’inventaire et pouvoir intervenir rapidement, dans les meilleures conditions », a souligné Laurent Pagès, directeur du territoire du Calvados pour la société Veolia, également présent mardi soir.
Pour le syndicat d’eau, la mise en place d’une gouvernance partagée avec le nouveau prestataire permettra des suivis réguliers dans le fonctionnement, mais aussi dans les relations à l’usager, ce qui reste une préoccupation principale pour le SIAEP. « Nous allons être très attentifs à la première facturation pour ne pas revivre les problèmes de ces derniers mois. Nos usagers ont perdu confiance et cette première facturation est primordiale », a précisé Philippe Chanu, maire de Luc-sur-Mer.
Plumetot. C’est au pied du mur qu’on voit…le maire
Quotidien Ouest-France du 30/10/2017
Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com
Vendredi, Jean-PierreTarlet ,lemaire, a manié la truelle et le marteau avec Romain Péronne, employé communal, DanielPinçon et JimHackett, bénévoles. Il s’agissait de refaire un morceau de trottoir en pavés comme celui déjà réalisé sur le Bout-de-la-Burbulence.Tous les volontaires sont invités à participer à ces chantiers collaboratifs
Plumetot. Le cimetière ne répond presque plus aux besoins
Un état des lieux précis a été effectué pour connaître les places disponibles. La création d’un nouveau cimetière est actée.
Vrai ou faux
Le cimetière est complet : Faux
Sur les 130 places existantes, neuf (plus trois cavurnes) sont disponibles, dont les tombes en état d’abandon répertoriées en 2003 qui peuvent être relevées. Des concessions sont inoccupées, mais ont déjà été acquises par des particuliers. Certains monuments anciens appartiennent au patrimoine de la commune.
Seuls les habitants de Plumetot peuvent demander d’être inhumés dans le cimetière communal : Faux
L’Article L. 2223-3 du Code général des collectivités territoriales (CGCT) stipule que la sépulture dans un cimetière d’une commune est due : 1. Aux personnes décédées sur son territoire, quel que soit leur domicile ; 2. Aux personnes domiciliées sur son territoire, alors même qu’elles seraient décédées dans une autre commune ; 3. Aux personnes non domiciliées dans la commune mais qui y ont droit à une sépulture de famille ; 4. Aux Français établis hors de France n’ayant pas une sépulture de famille dans la commune et qui sont inscrits sur la liste électorale de celle-ci.
La création d’un nouveau cimetière est obligatoire : Vrai – Faux
Dans les communes rurales, les conseils municipaux bénéficient, dans tous les cas, de la liberté de créer ou d’agrandir les cimetières, mais ils doivent respecter les règles d’urbanisme du PLU (Plan local d’urbanisme). C’est l’administration municipale qui évalue les besoins pour satisfaire les inhumations et les demandes de concessions.
Toutefois, l’article L 2223-2 du CGCT, précise que les terrains consacrés à l’inhumation des morts sont cinq fois plus étendus que l’espace nécessaire pour y déposer le nombre présumé de morts qui peuvent y être enterrés chaque année.
Compte tenu des délais pour les démarches nécessaires à la création d’un nouveau cimetière, le conseil municipal, dans sa séance du 4 septembre, a jugé nécessaire d’anticiper le manque de places éventuel et de lancer la réflexion sur l’acquisition d’un terrain.
La mise aux normes pour l’accès aux personnes à mobilité réduite est également à l’étude.
Le conseil municipal peut-il décider de l’implantation? Vrai
Le principe est la liberté de choix par l’administration municipale, mais différents contrôles juridiques s’exercent sur la décision. Des normes légales ou réglementaires excluent des terrains de leur affectation à l’usage des cimetières dans l’intérêt de l’hygiène.
L’acquisition se fait soit par voie d’expropriation pour cause d’utilité publique, soit à l’amiable, à titre onéreux.
Bilan d’étape sur les travaux de l’église Saint-Samson
Quotidien Ouest-France du 09/10/2017 Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com
Samedi matin, l’église a été ouverte au public pour lui permettre de constater l’état de la charpente dénudée, après une première phase de travaux.
Constance Rocher, architecte du cabinet n°47 a expliqué à la vingtaine d’habitants présents les choix qui ont été faits : « La voûte en plâtre a été déposée, elle sera remplacée par une voûte en châtaignier chaulé afin de ne pas obscurcir la nef. En dessous, nous avons mis au jour une charpente en orme en mauvais état, les pannes sablières (pièces de charpente posées horizontalement sur les fermes) sont à remplacer. Nous mettrons du chêne. Nous rehausserons légèrement la voûte pour mettre en valeur l’arc triomphal. »
La première tranche de travaux s’élève à 136 000 € HT, elle est financée par la Drac (Direction régionale des affaires culturelles), la communauté de communes Cœur de Nacre et l’association La Sauvegarde de l’art français. « Nous sommes en attentes d’une aide complémentaire du conseil départemental » déclare Jean-Pierre Tarlet, maire. L’association de sauvegarde du patrimoine de Plumetot, présidée par Michel Boulard, contribue à valoriser l’édifice en organisant différentes manifestations pour sensibiliser la population aux problèmes de restauration.
Le conseil a débattu de l’avenir de la commune
Quotidien Ouest-France du 06/09/2017 Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com

Rattachement de Cœur de Nacre à Caen-la-Mer
Lors du conseil municipal, le maire, Jean-Pierre Tarlet, a lu la lettre du préfet, datée du 19 juillet, au président de la communauté de communes Cœur de Nacre.
Cette lettre fait état des positions de la CDCI (Commission départementale de coopération intercommunale) sur le rattachement de Cœur de Nacre à Caen-la-Mer, au 1er janvier 2019, contre lequel se sont positionnés les maires des communes concernées.
« Notre communauté de communes est petite mais prospère. Nous avons un projet de territoire intéressant, rejoindre Caen-la-Mer dans l’immédiat ne me semble pas pertinent », a-t-il affirmé avant de demander aux conseillers de s’exprimer sur le sujet. « Il ne faut pas regarder par le petit bout de la lorgnette, Caen a besoin d’exister face au Havre et à Rouen », avance Carole Laborie, conseillère municipale. « Pourquoi reculer quand c’est inéluctable ? », renchérit Benoît Bruant, conseiller municipal.
La crainte d’être englouti et de ne plus avoir de financements pour les projets communaux domine chez les autres membres du conseil.
Restauration de l’église
Une réunion publique sera organisée, les 7 et 8 octobre, pour informer les habitants sur l’avancement des travaux.
L’accès au cimetière pour les personnes à mobilité réduite est à l’étude. Un état des lieux a été effectué avec l’aide de Michel Boulard, président de l’Association de sauvegarde du patrimoine. Il s’avère qu’il ne reste que neuf concessions de disponibles et que l’extension du cimetière devient relativement urgente. Des études hydrogéologiques seront effectuées sur deux terrains pressentis pour accueillir un nouveau cimetière.
Four à pain
Le maire a informé le conseil d’un projet de construction de four à pain communal qui servirait pour les différentes manifestations. Ce projet ferait appel au bénévolat.
Hommage aux aviateurs polonais
Samedi, Jean-Pierre Tarlet, le maire ; Anne-Marie Marie, maire adjointe et Jocelyne Hackett, conseillère municipale étaient invités à la cérémonie d’hommage aux aviateurs polonais morts pendant la Seconde Guerre mondiale. « Nous étions les premiers français invités depuis 1948. Nous avons compris que le projet de Mémorial à Plumetot présenté par Richard Kornicki, était porté par de nombreuses familles polonaises ».
Les travaux de restauration de l’église ont démarré
Quotidien Ouest-France du 29/08/2017 Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com
L’église Saint-Samson est fermée au public jusqu’au 16 décembre. A la suite d’une expertise sur les besoins de travaux pour mise en sécurité, une souscription a été lancée par la Fondation du Patrimoine, en 2015, et diverses manifestations de sensibilisation ont été organisées par la commune. Les subventions de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) et de la communauté de communes Cœur de Nacre ont permis de débuter la première tranche des travaux qui consiste à rénover la voûte. « Nous avons vidé l’église et démontés les lustres. La première entreprise a monté un échafaudage et fait tomber le plâtre. Un charpentier et un électricien vont maintenant intervenir », explique Michel Boulard, président de l’Association pour la valorisation et la sauvegarde du patrimoine. « Nous aimerions aussi pouvoir restaurer le tableau de l’Annonciation datant de 1803 et signé Nourry. Nous allons faire faire un devis », poursuit-il. Début octobre, deux journées portes ouvertes permettront aux habitants de connaître l’avancée des travaux.
Philippe Bauduin, une mémoire de la guerre 39-45
Quotidien Ouest-France du 19/05/2017 Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com
Cet ancien ingénieur évoquera, samedi, le prototype d’un avion espion allemand, l’Arado, premier appareil à réaction du monde décollant à partir d’un chariot tricycle qu’il larguait ensuite.
Portrait
Philippe Bauduin avait 14 ans quand il a rencontré, pour la première fois, le Génie britannique, sur les champs de bataille de Normandie :« J’ai regardé le matériel avec une grande curiosité et je me suis dit que je serai soit militaire, soit ingénieur. »
Il fut officier interprétateur dans l’armée de l’air avant de devenir ingénieur de recherche dans la physique des solides, de l’optique et des micro-ondes puis enseignant-chercheur.
Quinze livres sur la Seconde Guerre mondiale
En 1974, il a participé au projet de création du Grand accélérateur national d’ions lourds (GANIL), à Caen.« La maison où j’habite est une ancienne station de pompage construite par le Génie britannique, en 1944. On venait y chercher l’eau pour arroser les pistes en terre des petits aérodromes installés dans des champs. En effet, la poussière raccourcissait considérablement la durée de vie des moteurs des avions. Je me suis intéressé à cette histoire », explique-t-il. L’engouement l’amène à retrouver les pilotes et à rédiger sur un avion allemand, l’Arado.
Il viendra, samedi, en parler. Il évoquera aussi l’opération Lusty (Luftwaffe secret technology, c’est-à-dire Technologie secrète de la Luftwaffe) menée par l’United States Army Air Forces (USAAF) afin de capturer et évaluer la technologie aéronautique allemande.
Un petit film de 8 minutes précédera son intervention, il est intituléJour J, ce qu’on ne vous a pas dit. Philippe Bauduin a écrit une quinzaine de livres sur les technologies et la logistique durant la Seconde Guerre mondiale.
Il ne donne plus beaucoup de conférences, mais a fait une exception pour l’association de sauvegarde de l’église et du patrimoine.
Samedi 20 mai, à 16 h, à la salle communale. Tarif : 5 €. Les fonds récoltés abonder les crédits nécessaires pour la restauration de l’église.
Lotissement des Vallées : le réseau des eaux usées refait
Quotidien Ouest-France du 04/04/2017 Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com
Plumetot
Une partie des maisons du lotissement des Vallées, construit dans les années 1970, appartient à la commune de Plumetot (13 maisons), l’autre à Cresserons (trois maisons).
Cette répartition peu banale a pour conséquence une implication des deux communes dans les travaux.
Le projet de réfection de la voirie a incité le syndicat intercommunal d’assainissement à se lancer en amont dans d’autres travaux : le remplacement de 200 m de canalisations en amiante par du PVC sur le réseau d’eaux usées, accompagné du raccordement des 16 habitations.
« Nous remercions les riverains pour leur patience pendant toute la durée des travaux », a déclaré Guy Morin, le président du syndicat, lors de la réunion de chantier de lundi matin, en présence du maire de Plumetot, Jean-Pierre Tarlet, et du maire adjoint de Cresserons, Denis Levionnois.
Les travaux, d’un montant de 96 574 €, ont été financés par le syndicat et l’agence de l’eau à hauteur de 30 %.
Une conférence pour défendre le parimoine
Quotidien Ouest-France du 16/03/2017 Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com
L’Association pour la valorisation et la sauvegarde du patrimoine invite Michel Le Tellier, président de l’Association de la Baronnie, pour une conférence intitulée
Mystères et légendes autour de la Baronnie de Douvres.
D’où vient le nom de la Baronnie pour cet ancien manoir épiscopal du XIIIe siècle ? Qu’est-ce que la fameuse cuve aux trois arches et le météore ? Que se cache-t-il derrière le trésor du mouton en or toujours pas retrouvé malgré médium, sourcier et autres chercheurs qui se sont succédé au fil des époques ? Telles sont les questions que le conférencier, tentera d’éclaicir. « Je parlerai une petite heure, mon propos sera complété par des images projetées, mon but est de faireconnaître le patrimoine douvrais mais aussi d’aider l’association plumetotaise dont je rejoins les objectifs. Une surprise est réservée aux habitants à la fin de mon intervention », annonce Michel Le Tellier.
Samedi 18 mars, à 18 h, salle polyvalente. Tarif : 5 €, au profit de la restauration de l’église Saint-Samson.
Assemblée générale de Plumetot Animation
Quotidien Ouest-France du 06/02/2017 Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com
Anne-Marie Marie, présidente, entourée des membres du bureau de Plumetot Animation
Vendredi soir, l’assemblée générale de Plumetot animation a réuni une trentaine de personnes. La présidente a fait le bilan des activités. « L’Aguilaneuf a représenté un gros investissement de tous les bénévoles. Nous sommes fiers d’avoir relevé le défi et du succès remporté, mais nous ne pourrons pas recommencer dans l’immédiat. » Par contre, la bourse aux vêtements et la soirée beaujolais, deux nouvelles animations très réussies, seront reconduites cette année.
Le bilan financier est positif, en particulier grâce au vide-greniers qui a lieu début octobre. Une aide de 900 € a pu être dégagée pour l’association de sauvegarde de l’église. La subvention de la mairie permet de financer les cadeaux pour le Noël des enfants.
Une nouveauté est envisagée pour 2017 : la Fête des bouts (nom des chemins du village) le 25 juin.
Quatre nouvelles personnes ont intégré le bureau qui conserve par ailleurs les mêmes responsables.
Sylvie Demonchy, secrétaire, propose d’encadrer des activités pendant les vacances pour douze enfants maximum. « C’est un premier essai, on verra si cela répond à une demande. » L’accueil des enfants de 8 à 15 ans se fera du 20 au 24 février, de 14 h à 17 h 30.
Concert du groupe vocal Karitas
Quotidien Ouest-France du 24/01/2017 Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com
L’Association pour la sauvegarde de l’église et du patrimoine organise des manifestations dans l’édifice religieux, afin de le faire découvrir et de participer au financement des travaux qui doivent être engagés. Le groupe vocal Karitas, qui s’était déjà produit lors de la Fête médiévale, en juin, revient pour un concert de musique vocale du Moyen Âge.
L’ensemble est composé de trois chanteurs : Evelyne Tiercelin, soprano, Jenifer Tranier, mezzo-soprano, Pierre Tiercelin, ténor, et une lectrice, Sylvie Heuzé. « Notre concert évoque la période de Noël : l’Avent, la naissance et la nouvelle année, à travers des pièces qui datent du IXe jusqu’au XIVe siècle. Nous chantons, entre autres, en grégorien Ecce Virgo et Dominus Dixit, un motet du XIIIe à deux voix, le Salve Mater, deux Noëls anglais du XIIIe, deux extraits du Livre Vermeil et In Tua Memoria d’Arnold de Lantins, compositeur du XIVe et XVe siècles. Certains morceaux sont accompagnés à la harpe », précise Jennifer Tranier.
Dimanche 29 janvier, à 17 h, concert à l’église. Participation libre.
La 1ère tranche de travaux de l’église devrait démarrer
Quotidien Ouest-France du 17/01/2017 Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com
Le maire, Jean-Pierre Tarlet, s’est employé lors de la cérémonie des voeux, à dépeindre les atouts du village qu’il compte bien préserver et valoriser.
« Notre fête médiévale fut le point d’orgue de 2016. Nous avons relevé le défi d’organiser avec le soutien des communes voisines, une manifestation d’envergure qui a fait venir plus de 2 000 visiteurs en deux jours », s’est-il réjoui.
Lors de cette fête, Dominique Laprie-Sentenac, architecte des bâtiments de France a manifesté son intérêt pour l’église et a déclaré que « cette commune a une valeur historique car elle conserve l’image d’un bourg rural de la plaine de Caen au XIXe siècle ».
Les projets pour 2017, hormis les gros travaux indispensables, s’articulent autour de la volonté de renforcer la qualité de vie de la commune : limitation de la vitesse à 30 km/h, un Plan local d’urbanisme qui sera un « PLU de protection », des plantations, des parcours pédestres balisés et autres aménagements. La première tranche de travaux de l’église devrait démarrer. Pour réaliser ses objectifs, le maire compte sur l’engagement des élus, des personnels, de l’association pour la sauvegarde du patrimoine, du Conseil des sages et des habitants.
un ancien militaire canadien à la cérémonie du souvenir du 11 novembre
Quotidien Ouest-France du 14/11/2016 Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com
De gauche à droite : Jim Hackett, Jean-Claude Marin, Ivan de Gouville, Jean-Pierre Tarlet, maire, John Perry
Vendredi, le maire, Jean-Pierre Tarlet, a donné sa touche personnelle à la cérémonie de commémoration de l’Armistice de 1918. « Je m’écarte du protocole pour rendre plus concrète l’existence des hommes dont les noms sont gravés sur le monument aux morts. » Il a ainsi retracé la courte histoire du soldat Louis Frémont, décédé en 1914 après avoir participé à la bataille de Saint-Quentin, qui a contraint les Allemands à modifier leur dispositif.
Jean-Pierre Tarlet a également rappelé la contribution des Forces canadiennes à la Première Guerre mondiale avec environ 67 000 morts et 173 000 blessés. Il tenait à remercier la présence de John Perry, qui a servi dans la Royal Canadian Army, de 1954 à 1976. « Les médailles que je porte sont des Peacekeeping Service medals, médailles canadiennes de maintien de la paix », a précisé le militaire.
Son ami Jim Hackett, habitant de Plumetot et d’origine écossaise, a lu en anglais un poème de John McCrae, médecin militaire canadien mort sur le front en 1918.
L’un des derniers vide-greniers de la saison en extérieur
Dimanche Ouest-France du 02/10/2016 Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com
L’association Plumetot animation propose, pour la sixième année, un vide-greniers tout le long du Bout des Hue. La rue est fermée à la circulation pour accueillir une cinquantaine d’exposants, uniquement des particuliers. « Nous avons toujours organisé notre foire à tout le premier dimanche d’octobre. Il y a moins de concurrence. On a des réservations de personnes qui viennent d’assez loin. Jusqu’ici, nous avons toujours eu beau temps », affirme la présidente, Anne-Marie Marie.
Les recettes alimentent le budget qui permet d’organiser un Noël pour les enfants, avec la projection d’un film. « C’est aussi une manière d’animer notre village et de donner la possibilité aux habitants de se rencontrer », complète Sylvie Demonchy, secrétaire.
Pour les promeneurs du dimanche, c’est également l’occasion de découvrir un charmant petit village, situé entre Caen et la mer. Les bénévoles de l’association assurent une restauration sur place, avec les traditionnelles saucisses, merguez, frites, une buvette et un stand de crêpes.
Dimanche 2 octobre, vide-greniers à partir de 8 h, Bout des Hue, Plumetot.
L’Aguilaneuf, fête médiévale, a attiré du monde
Quotidien Ouest-France du 20/06/2016 Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com
Christian Colin a réalisé des caricatures tout le week-end avec sa Fausto Copior.
La commune a vécu comme au Moyen Âge le temps d’un week-end. Une façon de commémorer le 950e anniversaire de la Bataille d’Hastings.
L’évènement
Le temps d’un week-end, le village d’un peu plus de 200 habitants s’est plongé au Moyen Âge, pour commémorer le 950e anniversaire de la Bataille d’Hasting. « Cette première fête médiévale est couronnée de succès », se réjouit Anne-Marie Marie, 1re adjointe et présidente du comité des fêtes.
Sous un généreux soleil, de nombreux visiteurs ont apprécié les spectacles donnés autour d’un marché d’une vingtaine d’exposants et d’un chantier médiéval.
Le groupe Waraok a joliment animé les rues du village avec ses instruments anciens, aux sonorités puissantes et brillantes. « Nous établissons un contact direct avec le public afin de retrouver l’ambiance festive qui pouvait régner dans les rues lors des réjouissances au Moyen Âge », raconte Xavier Monville, l’un des musiciens.
Beaucoup de temps forts lors de ces deux jours avec, notamment, un spectacle de fauconnerie Les Ailes de l’Urga, mettant en scène, oiseaux de proie et rapaces en vol libre, qui a enthousiasmé le public.
Des concerts, une conférence sur le patrimoine, une balade littéraire dans le temps, des animations de rues et des costumes d’époque ont plongé le village en cité médiévale durant deux jours, autour d’un chantier où tailleurs de pierre, forgeron, ferronnier, et tanneur ont pu présenter ces métiers d’art.
L’Aguilaneuf s’est achevé dimanche par les vêpres à l’église Saint-Samson avant la parade finale.
Le village se plonge dans le chaudron du Moyen Âge
Dimanche Ouest-France du 19/06/2016 Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com
Le groupe Waraok anime l’Aguilaneuf, la fête médiévale
« Oyé ! Oyé ! Gentilhomme, gentes dames, vous êtes les bienvenus dans le village de Plumetot ». C’est par ces mots que Monsieur Loyal, alias François Palao, a annoncé le début de l’Aguilaneuf, la première fête médiévale, organisée par la petite commune, aidée par l’intercommunalité Coeur de Nacre. Le village s’est plongé pendant deux jours dans le chaudron du Moyen Âge autour d’un marché et d’un chantier médiéval.
Waraok, un groupe de musique de rue venu de Bretagne, interprète un répertoire médiéval en déambulant. « Nous jouons sur des instruments anciens tels que hautbois, cornemuse, tambours, cornes, trompes et sonnailles », détaille Xavier Monville alias Havelok Fromalette. Après la bonne ripaille (bon repas) du samedi soir, un concert à l’église a été donné par le groupe Karitas avant la retraite aux flambeaux en costume. La fête continue ce dimanche autour du marché et du chantier médiéval avec un spectacle de fauconnerie, un concert Amundivilla à l’église suivi des vêpres, avec le père Benoit Sevennier. La parade de clôture sera animée par le groupe Waraok.
Dimanche 19 juin, à partir de 10 h, l’Aguinaleuf, fête médiévale.
Plumetot se plonge au Moyen Âge
Quotidien Ouest-France du 18/06/2016 Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com
L’échafaudage, réplique du Moyen-Age, est mis en place contre le mur de l’église Saint Samson
Dans le cadre du 950e anniversaire de la bataille d’Hastings, Plumetot se transforme en cité médiévale, le temps d’un week-end ! Le programme promet d’être riche.
Cette fête est labellisée par la Région dans le cadre du 950e anniversaire de la Normandie.
Vendredi matin, les premiers camions sont arrivés avec les vingt-trois barnums qui seront montés par les équipes techniques des communes de l’intercommunalité Cœur de Nacre. Ils accueilleront le marché médiéval, ainsi qu’un chantier avec tailleur de pierre, forgeron, tanneur, ferronnier, etc.
Samedi 18 et dimanche 19 juin, à partir de 10 h, l’Aguilaneuf, fête médiévale. Entrée libre.
La commune prépare sa fête médiévale « l’Aguilaneuf »
Quotidien Ouest-France du 19/05/2016
Fête labellisée
Une réunion afin de préparer la fête médiévale, l’Aguilaneuf, les 18 et 19 juin, s’est tenue, mardi soir, dans la salle polyvalente. Elle a permis des échanges entre des membres des comités des fêtes de l’intercommunalité, des élus, des représentants d’associations et de Christine Durand, conseillère départementale. Cette fête est labellisée par la Région dans le cadre du 950e anniversaire de la Normandie.
Préparatifs
Anne-Marie Marie, première adjointe au maire et présidente du comité d’organisation, a présenté les ateliers, organisés le lundi, afin que des bénévoles puissent réaliser des enluminures, des pancartes et des supports. L’affiche, créée par le Studio création graphique Whaly, et 7 000 flyers vont être distribués.
Restrictions de circulation
Quelques restrictions sur des routes à Plumetot et Cresserons seront mises en place : les abords du centre et de l’église seront interdits à toute circulation, du vendredi matin 17 juin au lundi 20 juin, dans l’après-midi. Les riverains vont en être informés rapidement.
Animations
De nombreuses animations sont prévues : un marché médiéval avec une vingtaine d’exposants, dont notamment un potier, un tanneur, des confréries locales, des produits alimentaires et des bijoux. Des animations avec un fauconnier, un forgeron, un maître girouettier, des troubadours et un caricaturiste, un tailleur de pierre, un atelier vitrail… auront lieu. Les organisateurs recherchent des bénévoles, et des artistes comme un cracheur de feu, des dentellières, afin d’offrir au public, des animations gratuites durant ce grand week-end festif.
Concerts à l’église et repas médiéval
Le samedi, après la conférence d’un représentant des Bâtiments de France dans l’église, auront lieu, de 17 h à 18 h 30, un concert de Guitare pour tous, de Luc-sur-Mer et une balade musicale dans le temps avec Martine Forster et Isabelle Villey. Puis, de 21 h à 22 h, concert la chorale de Bayeux. La retraite aux flambeaux aura lieu dès 23 h et la parade ira de Plumetot à Cresserons (1 km). Repas médiéval sur réservation (une centaine de places disponibles). Le samedi soir aussi, un repas est organisé avec, au menu, du cochon grillé, des bourdelots aux poires ou tarte tatin à la poire. Café et boissons en supplément. Les réservations commencent le 30 mai jusqu’au 12 juin.
Samedi 18 et dimanche 19 juin, l’Aguilaneuf à Plumetot. Renseignements complémentaires et inscriptions au 02 31 97 30 41.
8 Mai : Jean-Claude Marin partage ses souvenirs
Quotidien Ouest-France du 10/05/2016 Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com
Jean-Claude Marin, porte-drapeau, et Jean-Pierre Tarlet, maire
Témoignage
« La parole des survivants de cette guerre, combattants et civils doit être écoutée, car ce sont nos derniers témoins. » C’est ainsi que Jean-Pierre Tarlet, maire, a commencé son discours devant les habitants de Plumetot et de Cresserons, réunis dimanche pour la cérémonie du souvenir de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie.
Il a lu quelques témoignages d’anciens du village qui ont vécu la période de la guerre. Parmi eux, Jean-Claude Marin, qui avait 8 ans au moment du Débarquement : « Il fallait rester parfois deux ou trois jours dans les tranchées. Quand il y avait une accalmie, Marguerite sortait traire les vaches pour avoir du lait pour les enfants. Quand les Anglais arrivèrent, prêts à lancer une grenade dans la tranchée au cas où un Allemand s’y serait abrité, mon père se dépêcha de sortir le bras du trou en agitant un mouchoir blanc. Une fois rassuré, tout le monde partagea un coup de cidre. »
Jean-Claude est aujourd’hui l’unique porte-drapeau du village, il connaît la valeur du souvenir, l’émotion pouvait se lire dans ses yeux à l’écoute de ces paroles. « On entend aujourd’hui des appels au repli sur soi, des appels à la haine. Pour ne pas répéter l’Histoire, nous avons besoin des témoignages du passé », a conclu le maire.
Les préparatifs de l’Aguilaneuf avancent !
Quotidien Ouest-France du 29/04/2016 Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com
Hélène, Luce, Anne-Marie, Annick, Marie-Claire et Gérard préparent l’AguilaneufTous les lundis, dans la salle de la mairie, damoiselles et damoiseaux s’activent avec ciseaux, pochoirs, couleurs et pinceaux pour fabriquer des oriflammes, parés de léopards, de fleurs de lys et du blason de la commune. Ils préparent l’Aguilaneuf, la fête médiévale qui verra le village pavoisé en rouge et or pendant deux jours et qui sera le cadre de nombreuses animations.
On murmure déjà qu’un fauconnier viendra faire voler ses oiseaux, que des artisans montreront leurs savoir-faire, et que l’on trouvera des produits insolites sur le marché.
Louisette et Grimaud amuseront les manants avec des caricatures. Dans l’église, des chants grégoriens résonneront sous la poutre de gloire. Une grande parade réunira moines, chevaliers, princesses et paysannes. A la nuit tombante, ils défileront avec des flambeaux. Ce grand événement ne se fait pas sans préparation : une petite équipe s’y emploie. Les renforts sont les bienvenus.
Mardi 17 mai, à 20 h, réunion de coordination à la mairie. Samedi 18 et dimanche 19 juin, fête de l’Aguilaneuf. Comité d’organisation : Anne-Marie Marie, tél. 06 84 55 75 39.
Un nouveau site Internet mis à disposition des habitants
Jean-Pierre Tarlet présente le site. Eric Gaté (NumEric) a réalisé le site
Quotidien Ouest-France du 25/04/2016 Contact : Joèle Aveline, joaveline2@gmail.com
L’initiative
Le maire, Jean-Pierre Tarlet, a lancé le site Internet de la commune, mardi, devant une vingtaine de personnes réunies dans la salle communale. Éric Gaté, de la société Num Eric, a conçu la structure et Annick de Saint Zéby, peintre et habitante du village, s’est chargée du logo. Le contenu a été largement alimenté par l’Association de valorisation du patrimoine, le conseil des Sages et Plumetot animation.
« Ce site, c’est d’abord le vôtre, tout le monde doit le faire vivre », a affirmé le maire. C’est pourquoi, un forum a été ouvert afin que les habitants puissent s’exprimer sur les sujets concernant la vie communale. A terme, le maire souhaite que des flashs codes apposés sur les lieux remarquables renvoient sur des vidéos ou un historique dans des pages dédiées sur le site. « Cet outil arrive à point nommé pour communiquer sur notre fête médiévale du mois de juin et faire connaître nos projets de restauration de l’église Saint-Samson », a ajouté le maire.
Site : plumetot.fr
Le conseil municipal a fait le point sur les projets
Quotidien Ouest-France du 14/04/2016
Des taux locaux d’imposition stables
Mardi soir, le conseil municipal s’est réuni sous la présidence de Jean-Pierre Tarlet, maire.
Le budget de fonctionnement a dégagé un résultat de 75 647 € qui inclut le report de l’année précédente et celui du CCAS (Centre communal d’action sociale). En investissement, le résultat est de 68 174 €. Le budget 2016 s’élève à 184 845 € pour la section de fonctionnement et 115 892 € pour l’investissement.
Les taux locaux d’imposition restent inchangés. La commune a dissous le CCAS, devenu facultatif pour les communes de moins de 1 500 habitants. Les prestations d’action sociale seront intégrées dans le budget de la commune.
Le PLU (Plan local d’urbanisme)
Le maire a fait appel au CAUE (Conseil architecture urbanisme environnement) pour établir un cahier des charges et lancer une consultation de bureaux d’études. Il faudra déterminer s’il est pertinent d’établir un PLU, compte tenu des évolutions des intercommunalités. « Nous souhaitons maîtriser notre territoire, notamment pour les problèmes d’évacuation des eaux pluviales liés à notre situation en bassin-versant », indique le maire.
La restauration de l’église
Le cabinet 47N architectes du Morbihan a été retenu comme maître d’oeuvre. La demande de permis de construire doit être déposée pour pouvoir solliciter les subventions à la Drac (Direction régionale des affaires culturelles), aux conseils départemental et régional. Une souscription lancée par la Fondation du patrimoine complétera le budget. L’architecte des
bâtiments de France effectuera une visite prochainement. 130 000 € HT, c’est le montant de la première tranche des travaux à entreprendre dans l’église, la commune consacre 40 000 € à ce projet
L’aguilaneuf, fête médiévale du mois de juin
Les préparatifs avancent de manière satisfaisante. De nombreux artisans participeront au chantier médiéval, les scouts aideront à la logistique. Un atelier couture fonctionne tous les lundis pour confectionner des oriflammes.
À la découverte du patrimoine d’un petit village
Quotidien Ouest-France du 08/04/2016
« Saint-Samson appelle à l’aide », c’est ainsi que l’Association pour la valorisation et la sauvegarde du patrimoine a choisi d’interpeller le public pour mettre en avant l’église paroissiale.
L’édifice a besoin de travaux et fait l’objet d’une souscription par l’intermédiaire de la Fondation du Patrimoine. Son état général est cependant assez bon pour permettre de découvrir ses différents points d’intérêt. Des « arêtes de poisson » dans certains murs semblent prouver qu’elle remonte à la période romane. Le choeur ainsi que la chapelle accolée au nord paraissent du XIVe siècle. À l’intérieur, on trouve un très beau retable en pierre, une poutre de gloire, une annonciation signée Noury, des fonts baptismaux du XVIIIe siècle. Le choeur est orné d’une curieuse clef de voûte représentant un ange qui porte des armoiries. Il est décoré, à la partie supérieure, d’une frise de quadrilobes. Le mur méridional est creusé une belle piscine divisée par deux arcades trilobées. L’horloge mécanique à poids est une des rares horloges de ce type encore en fonctionnement. « Je propose aux personnes qui le désirent des visites guidées sur rendez-vous et je tiens à disposition des affiches réalisées à partir d’une aquarelle de Marie-Brigitte Chivot, une sympathisante », indique Michel Boulard, le président.
L’horloge mécanique de l’église Saint-Samson a 124 ans
Quotidien Ouest-France du 25/03/2015
L’histoire
Je suis la doyenne du village, 124 ans et toujours en forme. Je suis l’horloge mécanique à poids de l’église Saint-Samson.
J’en ai vu des baptêmes, des mariages et des enterrements du haut de mon clocher ! J’y suis installée depuis 1891. C’est Auguste Leroy, horloger de Caen qui m’a fabriquée.
Adolphe Donnet, un rentier, riche et généreux m’a offerte au village, un beau cadeau de 2 200 francs ! À l’époque, le budget annuel de la commune était autour de 3 500 francs.
Cadran en lave de Volvic
Le conseil a dû contracter un emprunt pour payer mon installation et les frais d’enregistrement de la donation. Au service de la commune de 1855 à 1888, d’abord comme adjoint puis comme maire à partir de 1874, Adolphe a aussi donné des bâtiments pour agrandir l’école en 1885.
De loin, on peut voir mon cadran en lave de Volvic (extraite de volcan de la Nugère, en Auvergne), mais c’est à l’intérieur du clocher que mon coeur bat. Mes aiguilles sont entraînées grâce à des engrenages, mis en mouvement par la descente de trois poids. Quand les poids sont à bout de course, il faut les remonter. Les cloches aussi sont actionnées par ce mécanisme. Elles sonnent jour et nuit, à l’heure, au quart et à la demie. Voilà, pourquoi, chaque semaine, j’ai le plaisir d’une petite visite : c’est le cantonnier qui se charge de remonter mes poids, à la manivelle et à l’huile de coude.
Il jette aussi un oeil au balancier qui sert de régulateur, quand il me prend la fantaisie d’avancer ou de retarder de quelques secondes et il graisse mes rouages. C’est parce que je fais l’objet de toutes ses attentions que je suis en bon état !
Chaque nouveau cantonnier a appris à me connaître et quand il est indisponible, on trouve quelqu’un pour le remplacer.
Dans le village, on n’a pas envie que je m’arrête. Ces derniers temps, c’est un conseiller municipal qui veille à mon entretien. D’ailleurs, je l’entends gravir les 42 marches de l’étroit escalier en colimaçon qui mène jusqu’à moi : normal, c’est lundi, et il est presque 11 h. Il me dit toujours : « J’aime bien vérifier que la cloche démarre à l’heure pile, synchrone avec ma montre radiopilotée et réglée sur l’horloge atomique ». Comme quoi, on peut être moderne et respecter les mécanismes anciens.
Dernièrement, j’ai appris que j’avais une petite soeur, à Meulles, dans le pays d’Auge. Installée en 1910, elle est vaillante, elle aussi. Dans le temps, on ne connaissait pas l’obsolescence programmée…
Quotidien Ouest-France du 19/11/2014
Travaux du Bout-Basset
Jean-Pierre Tarlet a fait le point sur l’avancement des travaux du Bout-Basset. Le chantier se déroule comme prévu, la circulation sera rétablie à la fin du mois. Un incident a privé les riverains de téléphone pendant quelques jours, la trappe téléphonique endommagée va être rapidement remplacée.
Des bornes en fonte vont être installées sur les 40 m de trottoir nouvellement aménagés pour éviter les stationnements, sans empêcher les engins agricoles de manoeuvrer. Le maire a été voir individuellement les habitants de la rue pour les inciter à se garer dans leur cours quand c’est possible, ou sur le parking de la mairie.
Une réflexion est en cours pour un dispositif de limitation de vitesse.
Valorisation du patrimoine
L’état de l’église nécessite d’entreprendre des travaux importants. De nombreuses fissures ont été constatées. Le maire propose la création d’une association qui permettrait de rassembler des subventions et des souscriptions : « L’association pourrait également travailler à mettre en valeur les belles demeures en pierre de la commune, éventuellement prévoir des panneaux explicatifs pour faire connaître l’histoire de notre village. »
Michel Boulard, ancien élu et connaisseur de cette histoire, est volontaire pour créer cette association. Le principe étant retenu, une réunion publique sera organisée.
Conseil des sages
Carole Laborie, adjointe, a présenté les conclusions du groupe de travail sur ce projet. Il s’agirait de réunir les personnes volontaires de plus de 65 ans, femmes et hommes à parité si possible, dans un conseil animé par un président élu. Ce conseil se réunirait en plénière tous les deux mois pour donner son avis sur l’aménagement du village et travailler sur son histoire.
D’autres sujets pourraient être proposés par le conseil, avec l’aval du maire. Le conseil municipal a validé ce projet. Selon la méthode chère à Jean-Pierre Tarlet, une réunion publique avec les anciens permettra de constituer ce conseil.
Recrutement d’un nouvel agent
Romain Péronne, 26 ans, a été recruté pour pallier l’indisponibilité de l’agent technique titulaire. Un contrat de six mois renouvelable lui a été proposé, à raison de trente heures par semaine. En plus de l’entretien des espaces verts, il s’occupera des menus travaux de la mairie.
Titulaire d’un BEP mécanicien en matériel de parcs et jardins, il a travaillé deux ans à Douvres puis a complété sa formation par un CAP agricole en travaux paysagers.
Interrogé lors de sa prise de fonction au lendemain du conseil, il souligne : « La mécanique m’est utile pour entretenir l’outillage et tant que je travaille dehors, cela me plaît bien. »